Depuis que l'homme est sur terre, il cherche à comprendre pourquoi il y est, au fil de l'évolution son questionnement est devenu plus précis, et, c'est ainsi que l’ésotérisme est apparut. L'ésotérisme n'est pas un art monolithique, c'est plutot de nos jours, une accumulation de pratiques ( un millefeuilles patissier ). La Magie est une strate de ce millefeuille, mais elle aussi est composée de plusieurs pratiques, entre-autres : la 'Magie Noire' nocive, et la 'Magie Blanche' bienveillante, cette Magie Blanche bienveillante focalise ses pratiques sur le bien-être, la guérison et la protection. Les hommes des cavernes, confrontés à des environnements hostiles, cherchaient à influencer les forces invisibles qui régissaient leurs vies. Plus tard, ces hommes seront éclairés par des chamans , qui invoqueront les esprits bienveillants pour assurer la protection du groupe. Lors de ces cérémonies les chamans utiliseront des chants, des danses et des objets sacrés. Les fresques rupestres, sont tout ce qui nous reste pour nous faire une idée de ce que pouvaient-être ces cérémonies. En outre, ces chamans utiliseront des plantes aux vertus médicinales pour guérir les membres de leurs groupes. Ces pratiques Chamaniques sont à classer dans 'la magie blanche' des temps préhistoriques. Pratiques relevant non seulement du spirituel, mais aussi de la médication ( pratiques qui perdurent de nos jours ). L’histoire de la magie blanche en Chine en Mésopotamie et en Égypte est enracinée dans les religions de ces civilisations. Les rites magiques servaient de connexion avec le Très Haut. Les prêtres, remplacèrent les Chamans pour communiquer avec le Très Haut. Les amulettes, telles que l'ânkh le scarabée la coccinelle le singe le lion etc, furent et sont encore symboles de protection.

Plus près de nous, dans la Grèce antique, la magie blanche faisait office de religion. Les oracles étaient des figures vénérées. Ils  transmettaient aux hommes des messages des dieux. Ces prévisions omniprésentes fournissaient des conseils aux citoyens et à leurs dirigeants ( batailles et mariages ). Dans les Temples, les prêtresses officiaient en qualité d'intermédiaires entre les mortels et le Très-Haut, en utilisant des rituels pour invoquer des forces bienveillantes. Des offrandes étaient faites aux dieux pour gagner leur faveur. Des herbes et des potions magiques étaient employées lors des rituels de guérisons. Plus tard, des initiés participèrent à des rites secrets pour acquerrir une vie après la mort. Cette pratique spirituelle créait un équilibre entre les aspirations matérielles et spirituelles de la société Grecque.

Des personnages fascinants et respectés ont marqué la magie blanche, ces experts ésotéristes, agissaient pour soulager les maux de leurs semblables, grâce à leur clairvoyance, leur sagesse et leurs connaissances. Voici trois de ces figures majeures, dont les exploits continuent d’inspirer.
Le Mage
Figure centrale dans l’univers de la magie blanche, il est reconnu pour sa quête de savoirs secrets. Il connait les textes anciens, et, détient la connaissance des pratiques ésotériques dans les rituels ancestraux. En s’appuyant sur une science transmise de génération en génération, il canalise les énergies naturelles pour les transmettre à ses semblables. Il ne se limite pas à l’exécution des rituels mais agit souvent comme un guide pour ceux qui cherchent à se protéger. Le mage se consacre également à l’étude des astres afin d'interpréter les interractions célestes sur le monde terrestre. C'est un expert en confection de talismans et amulettes étendards, outils essentiels pour la protection. Le Mage est respectée dans l'univers de la magie blanche.
Le Druide
Il apparait dans les anciennes tibus celtiques, où il occupait un rôle primordial, il servait de guide spirituel, de savant et de conseiller au sein des tribus. En utilisant les savoirs acquis concernant la nature, il assurait l’équilibre entre l’homme et son environnement, il était persuadé que chaque élément naturel devait être respecté et protégé. De plus, le druide communiquait avec les arbres, les pierres et les animaux pour obtenir leur protection. Il célébrait les cycles de la vie et des saisons, veillant ainsi à maintenir une harmonie entre le visible et l’invisible, entre l’homme et le Très Haut. Aujourd’hui encore, son héritage perdure parmi ceux qui recherchent un lien avec la nature.
Le Chaman
Il occupait une place centrale dans les sociétés anciennes grâce à ses compétences en matière de sacré. Avant tout, il était considéré comme un intermédiaire entre les mondes visible et invisible. Contrairement aux autres guides, il accédait au spirituel grâce à sa capacité à entrer en transe, pour obtenir réponses et des conseils. Il connaissait le pouvoir des plantes, qu’il utilisait pour guérir les maladies. Il analysait les rêves et les visions, en interprétant leurs significations pour leurs tribus. Son engagement pour sa collectivité faisait de lui un guide respecté. Grâce à son lien privilégié avec la nature, il enseignait le respect du aux environnements. Incarnant une sagesse immémoriale, ll transmettait oralement ses enseignements aux générations suivantes, garantissant ainsi la pérennité des connaissances.

Au cours de l’histoire, l’ésotérisme a emprunté les mêmes chemins que la religion, les guérisseuses du Moyen Âge, toujours qualifiées de sorcières, furent accusées d’hérésie malgré leurs évidentes intentions bienveillantes envers leurs semblables. Depuis la nuit des temps, les guérisseurs ont joué un rôle non négligeable dans les communautés, en utilisant leurs connaissances en herboristerie pour soigner les malades. Le Clergé était jaloux de leur 'aura' et les médecins raillaient leur 'pseudo science'. Néanmoins, la mémoire collective leur a toujours attribué une place de 'dernier recours'. Tout changera à la Renaissance où la magie blanche est redéfinie à l'aune des nouvelles découvertes scientifiques. Les chercheurs qui explorent la relation entre l’ésotérisme et la nature établissent scientifiquement la véracité de certaines pratiques autrefois considérées comme relevant du charlatanisme. Deux personnages reflétent les changements que l'église subit en son sein au XVI ème siècle. Jean Trithème, né le 1er février 1462 à Trittenheim et mort le 13 décembre 1516 à Wurtzbourg, abbé bénédictin allemand célèbre pour ses découvertes en cryptologie, et pour ses chroniques fut un précurseur de l'ésotérisme, passionné d'astrologie, de magie, de sciences hermétiques et de sorcellerie. Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim né le 14 septembre 1486 et mort le 18 février 1535, est considéré comme un savant ésotériste proche d'une théosophie chrétienne, représentatif la « magie naturelle ».
C'est l'époque ou des médecins intègrent les règles utilisées dans l'alchimie pour délivrer leurs diagnostiques en affirmant que la compréhension des éléments naturels peut conduire à la guérison. Ce rapprochement entre science et magie blanche favorise l'utilisation des herbes et des potions. Si les scientifiques revisitèrent quelque peu leur jugement concernant la Magie à la Renaissance, il n'en fut pas de même pour le Clergé, qui continua obstinément à voir dans la Magie l'oeuvre de Satan. Nous devons également évoquer quelques figures incontournables de la Magie et de ses enchanteurs, 'Hildegarde de Bingen' qui rédigea de nombreux ouvrages sur le pouvoir des plantes, 'Merlin l'enchanteur' dont les connaissances lui permettent de prédire l'avenir, 'Paracelse' Magicien Alchimiste de renom, 'Gabrielle d'Estrée' influenceuse de la Magie blanche, 'Nostradamus' un pophéte astrologue médecin adepte de la Magie blanche.

LA MAGIE MODERNE

L'ésotérisme du début du XIX ^ème siècle était tombé en désuétude un siècle plus tard, mais au milieu du XX ^ème siècle des individus comme Pierre Plantard ( et son prieuré de Sion ) lui redonnèrent un second souffle. En 1982 des Hurluberlus s'emparèrent de l'histoire du prieuré de Sion pour en faire un nouvel ouvrage 'The holy Blood and the holy Grail' ce fut un succès mondial. Comme toujours en pareil cas, ce succès fut copié et Dan Brown écrivit 'Da Vinci Code'. Immédiatement, le monde du cinéma renifla la bonne affaire, et, Ron Howard porta cet ouvrage au cinéma sans changer son nom. Au XXI ^ème siècle cet engoument pour la Magie et l'Esotérisme n'est pas retombé la mode est toujours au Fantastique à la Magie et aux sorcières, 'Harry Potter' , 'Charmed' , 'Le seigneur des anneaux' etc en sont les témoins.

CONCLUSION

La Magie blanche ne s'est pas perdue dans les méandres de l'histoire, elle s'est transmise de génération en génération, elle s'est également mise à jour au fil du temps e tenant compte des découvertes médicinales et astrologiques. Plus que jamais, cette Magie blanche a pignon sur rue, et ses dérivés nombreux lui permettent de rayonner dans tous les pays.

C'est sur le terreau Templariste devenu très à la mode au XIX ^ème siècle, que Alphonse-Louis Constant, un ecclésiastique défroqué devenu Franc-maçon, se fit connaitre, d'abord dans les milieux ésotériques délirants, puis dans ceux plus sombres de l'occultisme et la magie noire, sous le nom d'Éliphas Lévi Zahed.

Le Baphomet

Jamais avant 1854 une image n'avait été produite pour matérialiser le Baphomet que les Templiers furent accusés à tort d'avoir adoré. C'est Alphonse-Louis Constant ( Éliphas Lévi Zahed ) dans son ouvrage 'Dogme et rituel de la haute magie' qui le premier dessina un portrait de cette idole chimèrique.

La religion après la révolution

Toute la période révolutionnaire qui va de la revolution en 1789 jusqu'au second consulat, verra la religion Catholique méthodiquement combattue par les représentants du peuple. Il ne faisait plus bon être Catholique, et ceux qui continuaient à vivre leur foi même dans le secret le faisaient au péril de leur vie. Puis avec l'avénement de Napoléon Bonaparte en 1804, le cahos révolutionnaire prit fin, et, en matière de religion la liberté de culte fut rétablie. Contrairement à la période précédente ou la religion était combattue vigoureusement, la religion redevenait à la mode, mais au sein de la bourgeoisie les adaptations étaient multiples et variées. C'est ainsi que naquit le Templarisme puis plus tard l'Occultisme, et si le peuple était resté fidèle à la religion de l'ancien régime, les bourgeois se créaient de multiples variantes religieuses ou l'imagination débridée de certains énergumènes produisait de véritables dérives ésotériques délirantes. Les années terribles de la révolution laissaient place aux excés les plus douteux, en matière de mode vestimentaire, d'alimentation, d'amusements, et aussi en matière de croyances.

Image apparue en 1854

Avant la première croisade de 1096 il y eut une multitude de pélerinages encadrés par des hommes armés entre l'an 650 et l'an 1073, il y eut donc des échanges entre Chrétiens Européens, Juifs et Musulmans. Durant cette période tous les pélerins connaissaient donc l'existence de Mahomet. Baphomet c'est la déformation du nom de Mahomet par les habitants du Sud de la France, il désignait donc au Moyen âge un faux dieu, un démon, une idole monstrueuse qu'on accusa plus tard les Templiers d'avoir adorée.
Il convient enfin de savoir que l'Islam interdit toute représentation de Dieu et de son prophéte Mahomet ! et ce hier comme aujourd'hui !
Dans l'enquête ordonnée contre l'ordre du Temple, deux des six témoins entendus à Carcassonne, Gaucerand de Montpezat et Raymond Rubei, parlent d'une idole en bois, ubi erat depicta figura Baphometi. Un autre témoin interrogé à Florence déclare qu'on lui a montré l'idole ecce deus vester et vester Mahumet ....
Lors du procès des Templiers personne ne put produire de preuve concernant ce Baphomet ( statue ou image ) cette accusation comme les autres reposait sur deux ou trois déclarations d'individus connus pour leur vénalité. Ces quelques dépositions du XIV ^ème siècle, sujettes à caution, seront le point de départ de la littérature templariste du XIX ^ème siècle. En 1782 Frédéric Nicolai relancera la mode du Baphomet , en diffusant des explications concernant cette "pseudo idole" soit-disant adorée par les Templiers. Cette création chimérique ainsi que beaucoup d'autres serviront de colonne vertébrale à l'occultisme débridé du XIX ^ème siècle !
On a cru à tort que ce mot désignait une idole d'une forme particulière, et non pas les idoles païennes et les figures diaboliques en général. Baphomet était un mot générique pour désigner les faux dieux, de même que le mot Sarrasins signifiait les païens. On s'explique par là les contradictions des témoins du procès des Templiers quand ils décrivent l'idole adorée, selon eux, par les chevaliers.

Alphonse-Louis Constant

Grâce à l'abbé Hubault, qui avait organisé dans sa paroisse un collège dispensant gratuitement les bases de l'instruction aux enfants pauvres, il fait ses premières études, puis entre en 1825 au petit séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, dirigé alors par le Frère-Colonna. Notons que ce personnage fut un contemporain de Fabré-Palaprat et que comme ce dernier il vécut à l'époque bénie du Templarisme, et que d'une certaine façon, il fut victime de son époque ou tous les excès étaient permis !
En 1830, ayant terminé sa rhétorique, il intègre le séminaire d'Issy pour deux années de philosophie. Après Issy, c'est au séminaire de Saint-Sulpice qu'il fait sa théologie. Alphonse-Louis Constant y est ordonné sous-diacre. En 1835, alors qu'il a la charge de l'un des catéchismes de jeunes filles de Saint-Sulpice, la jeune Adèle Allenbach lui est confiée par sa mère, avec mission de « la protéger tout spécialement et de l'instruire à part, comme si elle était la fille d'un prince ». Le jeune abbé tombe éperdument amoureux de sa protégée, en qui il croit voir la Sainte Vierge apparue sous une forme charnelle. Ordonné diacre le 19 décembre 1835, il quitte finalement le séminaire en juin 1836, mais entre-temps la jeune fille pour laquelle il avait tout quitté le délaissa.
Sa mère infirme, qui avait mis toutes ses espérances en lui, se suicide quelques semaines plus tard. Il passe une année dans un pensionnat près de Paris, puis accompagne un ami comédien ambulant nommé Bailleul dans une tournée en province. En 1838, il se lie d’amitié avec la socialiste Flora Tristan ( qui sera la grand-mère du peintre Paul Gauguin ), et collabore avec Alphonse Esquiros, rencontré au petit séminaire, à la revue, Les Belles Femmes de Paris. Alphonse-Louis Constant fait un jour la connaissance d'Honoré de Balzac, alors en pleine gloire, chez Mme de Girardin. Espérant encore à accéder à la prêtrise, il part pour l’abbaye de Solesmes, bien résolu à y passer le reste de ses jours. L'abbaye possédant une bibliothèque d'environ 20 000 volumes, il y étudie la doctrine des anciens gnostiques, celle des pères de l'Église primitive, les livres de Cassien et d'autres ascètes, les pieux écrits des mystiques, et spécialement les livres de Mme Guyon.

Au début de sa carrière

Pendant son séjour à Solesmes, il fait paraître son premier ouvrage : le Rosier de Mai (1839). À cause d'une mésentente avec l'abbé de Solesmes, Alphonse-Louis Constant quitte finalement l'abbaye au bout d'un an, sans le sou. En intercédant auprès de l'archevêque de Paris, Mgr Affre, il finit par obtenir un poste de surveillant au collège de Juilly. Ses supérieurs le maltraitent, et dans son écœurement il compose, au grand scandale du clergé et des bien-pensants, la Bible de la liberté (1841). L'ouvrage paru le 13 février est saisi à Versailles une heure après sa mise en vente. Un grand nombre d'exemplaires ont tout de même été sauvés, et Constant est arrêté dans les premiers jours du mois d'avril, il sera condamné à 8 mois de prison et 300 francs d'amende. À la prison de Sainte-Pélagie, il retrouve son ami Esquiros et l'abbé de Lamennais. Tous les moyens furent apparemment employés pour le faire mourir de misère. On l'accusa d'être un indicateur de police. Il se réfugie alors dans l'étude, lisant pour la première fois les écrits de Swedenborg.
À sa sortie en avril 1842, Constant obtient, grâce à l'aumônier de Sainte-Pélagie, une commande de peintures murales pour l'église de Choisy-le-Roi où il habite au presbytère et commence, en 1843, l'écriture de la Mère de Dieu. Sa conduite étant exemplaire, Mgr Affre le recommande à Mgr Olivier, évêque d'Evreux, qui est prêt à l'accueillir à condition qu'il change son nom pour celui de sa mère, afin d'éviter tout scandale en rapport avec l'affaire de la Bible de la liberté. Devenu l'abbé Beaucourt, il part à Évreux en février 1843. Le 22 juillet 1843 parait dans l'Écho de la Normandie un article dans lequel est dévoilée la véritable identité de l'abbé Beaucourt, son procès et sa condamnation, il doit quitter le séminaire. L'évêque d'Évreux continue à pourvoir à sa subsistance et à l'aider par la commande d'une peinture murale pour un couvent. En 1843, Constant intégre une société secrète à Lausanne, l'Ordre hermétique de la Rose-Croix universelle, sous le nom d'Éliphas Lévi. Mgr Olivier est finalement très affligé par la sortie de la Mère de Dieu en 1844, et fin février 1844 Constant doit retourner à Paris en abandonnant sa peinture inachevée. Il revoit son amie Flora Tristan, qui meurt peu de temps après, il hésite longtemps avant de publier le manuscrit intégral de Flora Tristan, pensant qu'on le tiendrait pour responsable. Il abandonne finalement le projet et édite le premier manuscrit sous le titre : l'Émancipation de la femme ou le Testament de la paria. En 1844, Mme Legrand lui demande de venir à Guitrancourt afin d'achever l'éducation de ses enfants. Il y demeure un an puis retourne à Paris et fait paraître son manifeste pacifique : la Fête-Dieu ou le Triomphe de la paix religieuse (1845). Les idées utopistes et humanitaires du temps l’absorbent alors totalement. Deux mouvements surtout suscitent en lui de profondes et longues méditations : le saint-simonisme et le fouriérisme.

Orientation vers l'occultisme

C'est dans le Livre des larmes paru en 1845, qu'il développe sa propre vision de l'ésotérisme, il compose aussi des chansons et illustre deux ouvrages d'Alexandre Dumas : Louis XIV et son siècle et le Comte de Monte-Cristo. Adèle Allenbach, devenue actrice, vient le voir souvent, elle conservera toujours la même admiration pour son « petit-père » dont elle accompagnera le cercueil jusqu'à sa dernière demeure. Alphonse-Louis Constant ( Éliphas Lévi Zahed ) habite quelque temps à Chantilly, puis revient à Paris, au 10 de la rue Saint-Lazare. Il devient l'ami de Charles Fauvety et les deux hommes fondent en 1845 la revue mensuelle la Vérité sur toutes choses, qui ne parait que pendant quatre mois.
Depuis son retour d'Évreux, il se rend fréquemment à Choisy-le-Roi où il avait rencontré en 1843 Mlle Eugénie Chenevier, sous-maîtresse à l'Institution Chandeau. Parmi les pensionnaires de l'Institution, Eugénie s'était liée d'amitié à la jeune Marie-Noémi Cadiot. Lorsque les deux jeunes filles sortent le dimanche, Constant les accompagne et ils passent tous trois de bons moments. Eugénie Chenevier et Alphonse-Louis Constant auront un fils, Xavier Henri Alphonse Chenevier, qui naîtra le 29 septembre 1846. Marie-Noémi Cadiot tombe elle aussi amoureuse d'Alphonse-Louis, elle s'échappe un beau jour de chez ses parents pour aller se réfugier dans la mansarde de celui-ci. Son père exige alors le mariage, sous la menace d'une accusation de détournement de mineure, car la jeune fille n'a alors que 18 ans. Constant doit se résigner. La cérémonie civile a lieu à la mairie du X ^ème arrondissement de Paris, le 13 juillet 1846. La famille Cadiot n'a pas voulu doter Noémi et les deux époux n'ont pas un sous. Depuis l'affaire de la Bible de la liberté (1841), aucun éditeur ne veut publier Constant. À l'instigation de Noémi, il se lance dans la politique, et collabore notamment à La Démocratie pacifique, ou il écrit un pamphlet virulent : la Voix de la famine. Le 3 février 1847, on le condamne encore à un an de prison et 1 000 francs d'amende. Mme Constant accouche en septembre 1847 d'une fille, Marie. La petite Marie mourra en 1854 à l'âge de sept ans, au grand désespoir de Constant qui l'adorait.
La révolution de février 1848 accordant un peu plus de liberté, il dirige une revue populaire : le Tribun du peuple, qui n'eut que quatre numéros. Il fonde ensuite avec ses amis Esquiros et Le Gallois un club politique : le Club de la montagne, composé de travailleurs. En juin 1848 c'est l'insurrection des classes laborieuses. Le 23 juin 1848 on fusille, croyant le reconnaitre, un marchand de vin qui lui ressemblait. Le 24 juin, Mgr Affre, voulant apaiser les insurgés, reçoit une balle perdue et meurt trois jours plus tard. Constant désire représenter le peuple à l'Assemblée nationale, mais sa tentative échoue, son ami Esquiros est en revanche élu le 13 mai 1849 et les deux hommes ne se fréquenteront plus. le Testament de la liberté (1848), qui résume ses idées politiques, sera son dernier ouvrage du genre. À cette époque, madame Constant, qui a déjà publié dans la revue de son mari et fréquenté le Club des femmes de Mme Niboyet, se lance dans le monde parisien. Elle écrit dans le Tintamarre et le Moniteur du soir des feuilletons littéraires sous le pseudonyme de Claude Vignon ( tiré d'un roman de Balzac ). C'est une période de relative aisance pour le couple. Noémi prend des leçons du célèbre sculpteur James Pradier, et grâce à cette haute relation, Alphonse-Louis Constant obtient deux commandes de tableaux du ministère de l'Intérieur. Parallèlement, il lit la Kabbala Denudata de Knorr de Rosenroth, étudie les écrits de Jacob Boehme, Louis-Claude de Saint-Martin, Emanuel Swedenborg, Antoine Fabre d'Olivet, Chaho, et Görres.

Fin 1850, il rencontre l’abbé Jacques Paul Migne, fondateur et directeur de la librairie ecclésiastique de Montrouge, qui lui commande pour sa collection un Dictionnaire de la littérature chrétienne. Paru en 1851, l'ouvrage étonne par la science qu'il renferme. A la même époque Constant rencontre le savant polonais Hoëné-Wronski, dont l’œuvre fait sur lui une impression durable et l’oriente vers la pensée mathématique et le messianisme napoléonien. Après cette rencontre, il se lance dans la rédaction du "Dogme et rituel de la haute magie". Il adopte définitivement le nom d'Éliphas Lévi Zahed ( traduction en hébreu de Alphonse-Louis Constant ) . Mme Constant, maitresse du marquis de Montferrier ( beau-frère de Josef Hoëné-Wronski ), s'enfuit un jour à Lausanne pour ne plus revenir. Profondément affecté, il se remet au travail pour tenter d'oublier.
Mlle Eugénie Chenevier vit alors à Londres, où elle gagne péniblement de quoi élever son enfant. Constant lui écrit pour lui demander son pardon et l'obtient.

Immersion dans l'occultisme

La publication de l'Histoire de la magie en 1859 lui rapporte 1 000 francs, Éliphas Lévi Zahed consacre cet argent pour attirer à lui la plupart des ésotérisants français ( notamment Henri Delaage, Luc Desages, Paul Auguez, Jean-Marie Ragon, Henri Favre, et le docteur Fernand Rozier, que l'on retrouvera plus tard aux côtés de Papus ). Sollicité par ses amis Fauvety et Caubet, Éliphas Lévi Zahed se fait recevoir maçon le 14 mars 1861 dans la loge la Rose du parfait silence, dont Caubet était le Vénérable. Il voyagera beaucoup en Angleterre en Italie en Suisse et en 1861, il publie la Clef des grands mystères, dernier volet de la trilogie commencée avec Histoire de la magie et Dogme et rituel de la haute magie.
En juillet 1861, le baron italien Spedalieri qui avait acheté chez un libraire de Marseille le Dogme et rituel de la haute magie , décide de prendre contact avec l'auteur. S'ensuit une correspondance de plus de 1 000 lettres, Spedalieri sera l'un des plus importants mécènes d'Éliphas Lévi Zahed.
En décembre 1871, Éliphas Lévi Zahed termine un autre manuscrit : le Grimoire franco-latomorum, consacré à l'explication des rites de la Franc-maçonnerie. À cause de sa maladie de cœur il est sujet à des évanouissements au cours desquels il dit avoir des visions extatiques. Pendant l'année 1873, il achève le manuscrit de l'Évangile de la science.
En novembre 1873, Judith Mendès, fille de Théophile Gautier, a besoin pour un de ses romans orientaux, de renseignements sur la Kabbale chaldéenne. La renommée la conduit tout droit chez Éliphas Lévi Zahed, qui invité un jour chez son père, prédit à la jeune femme ses futurs succès en lisant dans sa main. Son mari Catulle Mendès présente Éliphas Lévi Zahed à l'écrivain Victor Hugo. En 1874 une bronchite assez grave, des étouffements, une fièvre persistante ne lui laissent presque aucun repos. Ses jambes enflent peu à peu et une sorte d'éléphantiasis se déclare bientôt. En janvier 1875, il achève son dernier manuscrit : le Catéchisme de la paix.
Pour clôre le portrait d'Éliphas Lévi Zahed, signalons qu'aux derniers instants de sa vie, Alphonse-Louis Constant, dit Éliphas Lévi Zahed confessa, puis renia tous ses mensonges passés, et souhaita retourner dans le giron de l'église Catholique. Le 31 mai 1875, il s'éteint au 155 rue de Sèvres, à 65 ans. On l’inhume au cimetière d'Ivry, une simple croix de bois marquant l'emplacement de sa tombe. En 1881, son corps sera exhumé et ses restes placés dans la fosse commune.

Ceux qui, comme le baron de Hammer-Purgstall, ont essayé de rattacher l'idolâtrie des Templiers au gnosticisme, ont vu dans le mot Baphomet un dérivé des deux mots grecs Baphê Mètis ou Mètou, « baptême de la Metè » : la Metè était une déesse adorée par les Gnostiques, qui réunissait les deux sexes et était douée de la puissance génératrice. Michelet incline à croire que le Baphomet des Templiers n'est que l'image de l'Esprit saint tel que l'adoraient les sectes gnostiques de l'Orient, « le Dieu qui baptise l'Esprit », celui dont il est écrit : Ipse vos baptisavit in spiritu sancto et igne ( Matthieu, 3, II ), le Paraclet enfin, qui descendit en langues de feu sur les apôtres. Cette hypothèse paraît à Michelet d'autant plus vraisemblable que la fête du Paraclet, la Pentecôte, était la plus grande solennité du Temple.
Redslob, dans 'la Zeitschrift für histor Théologie' émet une théorie compliquée et rattache le mot Baphomet aux écritures mystérieuses dont les cabalistes et les gnostiques faisaient si fréquemment usage, comme les francs-maçons de nos jours, et qu'on ne peut comprendre qu'à la condition d'en avoir la clef. Il suppose la forme Baphomety puis faisant abstraction des voyelles et changeant l'ordre des lettres, il arrive à mpth by qu'il rattache aux mots hébreux maptah b(eth) Yahvé, « clef de la maison de Yahvé ( Jéhovah ) » c'était, chercher bien loin l'explication d'un mot tout simple. Quant aux monuments dans lesquels certains historiens et romanciers ont voulu voir des figures baphométiques, ils sont fort nombreux. Au moyen âge les tailleurs de pierres sculptaient des créatures censées représenter les péchés capitaux et déviances de tous ordres vouées à l'enfer.
Après 1830 les littératures ésotèrique et occultiste devinrent très à la mode des centaines d'ouvrages plus ou moins bien rédigés apparurent dans les librairies. L'occultisme allait vivre son âge d'or pendant des décennies ! Toutes sortes de représentations cabalistiques allaient voir le jour ! Des ouvrages d'art sculptés bizarrement appartenant soi-disant aux templiers allaient apparaitre par magie sur le marché.
Le mémoire 'Mines de l'Orient - tome VI' du baron de Hammer imprimé en 1832, contient un recueil de descriptions concernant 2 coffrets ( l'un découvert en Bourgogne et l'autre découvert en Toscane et qui dateraient tous deux du XIII ^ème siècle ). Les scientifiques à ce jour affirment que ces ouvrages datent du XIX ^ème siècle. Ce qui est remarquable dans ce livre c'est que le Baron cite les mots Baphomet et Templiers de manière à commencer à accepter l'idée que les Templiers avaient un rapport secret avec le Baphomet . La notion de Baphomet reste encore floue, car aucune image n'est appelée Baphomet , néanmoins le terme Baphométique y est employé pour caractériser l'ensemble de ces dessins !
Il faudra attendre 1854 pour voir à quoi ressemble le Baphomet et c'est Eliphas levi qui produira sa première représentation dans son ouvrage occultiste 'Dogme et rituel de la haute magie'.

Production de l'image

Au cours du procès intenté aux Templiers entre 1307 et 1314, concernant leur 'pseudo' adoration Baphométique, aucune image ou statue de ce Baphomet ne put etre produite et pour cause, les statues et images Baphomètiques sont apparues en europe après 1854 dans les sociétés secrètes initiatiques, qui se consacrent au progrès social et humain.
Ainsi pour conclure ce chapitre consacré au Baphomet , il nous aura fallu attendre ( 1854 - 1307 ) 547 années après le début du procès des Templiers pour savoir à quoi ressemblait cette chimère née de l'imagination fertile des sbires de Philippe IV le Bel. Cette image apparue pour la première fois en 1854 dans un ouvrage d'Alphonse-Louis Constant, est un condensé de symboles cabalistiques caractéristiques des sociétés qui se consacrent au progrès social et humain. Depuis 1854 cette image du Baphomet trône dans tous les courants de pensées ésotériques délirants.
N'en déplaise aux amateurs de sciences occultes débridées, les Templiers n'adoraient aucune image ni aucun objet. Pendant le long procès des Templiers le mot Baphomet fut cité à quelques rares reprises dans les minutes, mais, ce mot n'était que la déformation de 'Mahomet' en Occitan. Alphonse-Louis Constant, dit Éliphas Lévi, né le 8 février 1810 à Paris fut un ecclésiastique français, puis, curé défroqué il inventa l'occultisme, c'est lui qui dessina pour la première fois cette idole en 1854 dans son ouvrage intitulé "Dogme et rituel de la haute magie".
Il intégra en Suisse l'Ordre Hermétique de la Rose-Croix dont il gravit les échelons pour en le devenir Grand-Maître, puis fut ensuite ordonné maçon en 1861, dans la "Loge rose du Parfait Silence". Pour couronner le tout, il se prétendait être la réincarnation de Rabelais. Après avoir écrit de nombreux ouvrages sur les grands mystères, l'histoire de la magie, la divination, les prédictions, il n'avait toutefois pas prévu que dans les derniers temps de sa vie, il aurait été obligé de se faire marchand de fruits pour subvenir à ses besoins.....
Il habita dans le quartier Notre-Dame-de-Lorette au 10 rue Saint-Lazare.
Pour clôre son portrait, signalons qu'aux derniers instants de sa vie, Alphonse-Louis Constant, dit Eliphas Levi confessa, puis renia tous ses mensonges passés, et souhaita retourner dans le giron de l'église Catholique.

Les occultistes du XIX ^ème siècle construiront sur ce mot Baphomet une dérive ésotérique délirante en affirmant que les Templiers adoraient cette image Baphométique.
Ce XIX ^ème siècle fut celui de tous les excès en matière de croyances et d'occultisme, la mode n'était plus à nier l'existance du Christ comme au XVIII ^ème siècle, mais à créer de nouvelles églises "Christiques" en adaptant de mille façons le nouveau testament. Il en est un, qui à cette époque s'est détaché du lot, c'est Bernard Raymond Fabré-Palaprat, un génial faussaire qui créa l'église Johannite en s'appuyant sur le Lévitikon qu'il avait écrit !
De nos jours, si l'on en croit Wikipedia, le Baphomet est le nom donné par certains occultistes du XIX ^ème siècle à l'idole mystérieuse que les chevaliers de l’ordre du Temple furent accusés de vénérer.
Cette définition de Wikipedia est complètement fausse car, tous les historiens modernes s'accordent de nos jours pour affirmer que les Templiers n'ont jamais rien adoré, et qu'ils étaient innocents de tous les crimes dont ils furent accusés ! De plus, cette image Baphométique est apparue pour la première fois en 1854 dans l'ouvrage d'Alphonse-Louis Constant : 'Dogme et rituel de la haute magie' !

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On trouve des traces de la cartomancie dès le XV ^ème siècle en Espagne et dès le XVI ^ème siècle en Italie : il serait cité par Pic de la Mirandole dans 'De rerum praenotione' et surtout en 1540 par Francesco Marcolini dans 'Le sorti intitolate giardino d’i pensieri' qui utilise des cartes avec un livre d'oracles. En Espagne la Cartomancie existait donc au début du XVI ^ème siècle puisque en 1556, Martin de Azpilcueta publia 'Compendio del Manual de Confessores' dans lequel il condamne clairement la divination fondée sur l'utilisation des cartes.

Fondateur : Eteilla Jean-Baptiste

Alliette le Jeune connu sous le nom d'Etteilla est l'inventeur du tarot divinatoire qui porte son nom, et, ce Tarot demeure la référence en matière de Cartomancie. Alliette le Jeune n'a pas seulement créé un Tarot, c'est également l'auteur de plusieurs ouvrages ( référence wikipédia ) :

Etteilla, ou manière de se récréer avec un jeu de cartes / Amsterdam ; Paris : Lesclapart, 1770.
Le Zodiaque mystérieux, ou les oracles d'Etteilla, Amsterdam ; Paris : Lesclapart, 1772.
Etteilla, ou la seule maniere de tirer les cartes ; revue, corrigée et augmentée par l'auteur sur son premier manuscrit, Amsterdam ; Paris : Lesclapart, 1773.
Instruction sur le loto des Indiens que nous a donné en 1772 Mr Etteilla, professeur d'algèbre, 1782.
Etteilla, ou instructions sur l'art de tirer les cartes. Troisiéme et dernière édition par l'auteur de la Cartonomancie, Amsterdam ; Paris : Segault ; Legras, 1783.
L'Homme à projets, 1783.
Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées tarots ; pour servir de premier cahier à cet ouvrage, Amsterdam ; Paris : l'auteur ; Mérigot ; Legras ; Segault, 1783.
Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées tarots ; pour servir de second cahier à cet ouvrage, Amsterdam ; Paris : l'auteur ; les libraires…, 1785. Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées tarots ; pour servir de troisième cahier à cet ouvrage, Amsterdam ; Paris : Segault ; Legras, 1783.
Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées tarots ; pour servir de quatrième cahier à cet ouvrage, Amsterdam ; Paris : l'auteur, 1785.
Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommés Tarots pour servir de quatrième Cahier à cet ouvrage. L'astrologie du Livre de Toth (1785) Editions Trédaniel suivi des Recherches sur l'Histoire de l'Astrologie et du Tarot par Jacques Halbronn.
Fragment sur les hautes sciences, suivi d'une note sur les trois sortes de médecines données aux hommes, dont une mal-à-propos délaissée, Amsterdam, 1785.
Philosophie des hautes sciences : ou la clef donnée aux enfans de l'art, de la science & de la sagesse, Amsterdam ; Paris : l'auteur ; Nyon l'aîné ; Durand neveu ; Mérigot le jeune ; Segaut, 1785.
Epître à M. Court de Gébelin, salut, Etteilla, premier de l'an vulgaire 1784, Paris, 1784.
Les sept nuances de l'œuvre philosophique-hermétique, suivies d'un traité sur la perfection des métaux mis sous l'avant-titre L.D.D.P. [= Le Denier Du Pauvre…], s.l. [Paris], s.d. [1786].
L'Art de connoitre les hommes par l'inspection du front, ou élémens de métoposcopie suivant les anciens. Amsterdam ; Paris, 1787.
L'Art de lire dans les lignes et caractères qui sont dans les mains : ou élémens de chiromance, Amsterdam ; Paris, 1787.
Science. Leçons théoriques et pratiques du livre de Thot. Moyennes classes, Amsterdam ; Paris, 1787.
Jeu des tarots, ou le livre de Thot ouvert à la manière des Égyptiens, pour servir ici à l'interprétation de tous les rêves, songes et visions diurnes et nocturnes, Memphis [Amsterdam ?] : Mad. veuve Lesclapart ; Petit ; Samson, 1788.
Cours théorique et pratique du livre de Thot ; pour entendre avec justesse l'art, la science et la sagesse de rendre les oracles. s.l. [Paris] : (de l'impr. de la Société Typographique), 1790.
Aperçu sur la nouvelle école de magie établie à Paris, le premier juillet de la seconde année de la Liberté française, s.l. [Paris] : Etteilla fils, (1790).
L'Oracle pour et contre mil sept cent quatre-vingt-onze, s.l. [Paris], novembre 1790.
Journal projétique et patriotique, 17 numéros parus entre février et juillet 1791.

Jean-Baptiste Alliette est né à Paris en 1738, fils de Jean-Baptiste Alliette, maître rôtisseur. En 1763 il a épousé Jeanne Vattier, dont il a divorcé en 1767. D'après ses dires, il eut la révélation des cartes dès 1757, il publia 'manière de se récréer avec un jeu de cartes' ( Amsterdam et Paris, 1770 ), le plus ancien traité de cartomancie Occidental. De 1770 à 1791 ses publications sur la Cartomancie sont très nombreux. Avec le recul nous pouvons affirmr qu'il fut le premier professionnel de la Cartomancie. Néanmoins il eut certainement du mal à vivre de cet art, car il devint professeur d'algèbre en 1788, et, c'est à cette date qu'Alliette s'entoure de disciples associés dans une 'Société des interprètes du Livre de Thot'. L'année suivante, il obtient un privilège pour son jeu de tarot qu'il fait graver en taille-douce. En plein tourbillon révolutionnaire, il fonde en 1790 une École de magie, ce qui pour l'époque était très dangereux. Jean-Baptiste Alliette fut comme beaucoup d'autres un acteur de la Révolution, et, en 1791 il lance un bulletin hebdomadaire où il expose, semaine après semaine, divers projets sociaux, prémonitions d'institutions devenues réalité aujourd'hui. Etteilla mourut le 12 décembre 1791 à Paris.

Oracles
La Cartomancie, utilisant le tarot, est nommée Taromancie ou Tarologie. Il convient toutefois de savoir que la Cartomancie utilise principalement des jeux de cartes standards à enseigne française, anglaise ou espagnole. La Cartomancie s'exerce également en utilisant des cartes spécifiquement créées pour cet art divinatoire, ces jeux de cartes sont appelés oracles. Chacun de ces Oracles ayant un nombre de cartes spécifique, avec des cartes des prédictives plus ou moins précises, qui doivent être interprétées avec la plus grande clairvoyance.

Oracle Lusitain
Créé par Miguel De Sousa et illustré par José Van Zelter. Il est édité depuis 2015 aux Editions EXERGUE. Il se présente comme un nouvel oracle divinatoire dans le monde de la cartomancie. L’Oracle Lusitain tire son nom de la Lusitanie au Portugal, conçu par le voyant Miguel de Sousa, c'est un support ésotérique très précis pour réaliser des prédictions. Le nom de la carte est en chef du symbolisme et la planète liée est en pied de la carte, avec son numéro.

Celtic Lenormand
Ce jeu axé sur le paganisme et la nature se compose de 45 cartes au lieu des 36 traditionnelles. En effet des cartes ont été ajoutées afin de nuancer les lectures. Les 9 cartes (arbre, animaux et personnes) ajoutées par l’artiste sont très colorées. Dans chaque description on retrouver les significations divinatoires, les suggestions pour l’utilisation de sort, le calendrier, les messages spirituels, les aspects sombres et clairs. Le guide présente des interprétations basées sur les phases de la lune et de la roue de l’année.

Oracle de Belline
Cet Oracle aurait été créé par Le Mage Edmond un des nombreux occultistes du XIX ^ème siècle. Référence en matière de Voyance, ce jeu s'articule autour des énergies des 7 planètes ( Soleil, lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne ) et propose des illustrations basées sur des symboles simples et épurés permettant une compréhension facile de chaque carte.

Oracle de la Triade
C'est un jeu s’inspirant des symboles de philosophies et religions diverses : christianisme, judaïsme, astrologie, numérologie, alchimie, franc-maçonnerie, mythologies, kabbale, et aussi l’antiquité, l’Égypte ancienne, les traités de magie. Ce jeu permet de cerner les problèmes matériels propres à la nature humaine. C'est également “un miroir dans lequel se reflète l’âme, et il éclaire ainsi l’être en quête de spiritualité et de réalisation de lui-même.”

Oracle des Miroirs
Cet Oracle a été créé par Dimitri d’Alfange Uvril et illustré par Aurore Schmitt. L’Oracle des Miroirs, conçu sur une base psychanalytique et divinatoire, vous emmène vers un monde rempli de vie et de multiples symboles. Ses images et ses mots clés permettent de façon ludique et originale d’interpréter son langage. Bien plus qu’un simple jeu divinatoire, c'est aussi un jeu psychologique.

Le Tarot de la Bonne Aventure
Cet Oracle ( qui n’est pas un tarot ) Tarot Divinatoire La Bonne Aventure a été créé par Lady Lorelei en 2004. Ce jeu et son livre propose une initiation aux pratiques de divination des bohémiens. Il s'accompagne d'un jeu de tarot afin que le lecteur puisse s'essayer au tirage des cartes. L'auteur explique les différents tirages existants puis présente chaque carte avec ses diverses significations afin d’aider le lecteur à faire ses prédictions.

Cartes divinatoires d’Algariel
Ce jeu de 32 cartes est inspiré des rêves de son créateur. Il utilise des symboles faciles à comprendre et à interpréter de manière intuitive. Cette approche peut être mise en parallèle avec des jeux tels que Le Petit Lenormand ou encore Le Jeu divinatoire de Yaguel Didier.

Oracle Egyptien
Avec ce jeu divinatoire, inspiré de l’Egypte ancienne, vous pourrez déchiffrer les hiéroglyphes de votre destin. Osiris le bienfaiteur, Isis ou l’éternel amour, la Croix de vie protectrice, le Scarabée, Nout etc. Pour vous initier à ce monde divinatoire, prenez le temps d’observer chacune des 58 lames de cet oracle. Vous pourrez rapidement prédire l’avenir, le vôtre comme celui des personnes qui vous sont proches. Marc Angel, rédacteur des horoscopes de Femme Actuelle a glissé dans cet oracle toutes ses connaissances ésotériques de l’Égypte. Myrrha nous fait partager ses connaissances en utilisant les couleurs du merveilleux et de la lumière.

L’Oracle de l’âme intuitive
L’Oracle de l’âme intuitive a été créé par Lisa Williams célèbre médium, et illustré par l’artiste Marie-Chantal Martineau en 2015.Il a été conçu pour vous aider à développer votre intuition et faire émerger vos facultés psychiques. Les explications du livre et les cartes de ce jeu stimuleront vos aptitudes médiumniques innées et vous permettront de réaliser des lectures psychiques.

Les Portes de l’Intuition
Ces cartes oracle ouvrent les portes de votre intuition, ce sixième sens si précieux. Rencontre d’une expérience certifiée dans le domaine de l’intelligence intuitive et de la peinture symbolique, ce jeu de 54 cartes se révèle un étonnant support de divination, tout comme un moyen subtil d’éveiller vos perceptions extra-sensorielles. Le livre explicatif qui l’accompagne offre un véritable enseignement pour agir concrètement sur le cours des choses. Outil divinatoire et psychologique, c'est un véritable instrument afin d'obtenir des informations et des messages essentiels pour guider notre vie et changer le cours des choses.

Les cartes Oracle de l’Energie
Les Cartes oracles de l’énergie sont conçues pour révéler l'énergie de votre projet et ses résultats potentiels. Le pouvoir de votre conscience est une force qui circule dans l’univers et sème les graines de votre destin. Ces cartes faciles à utiliser vont vous aider à démasquer ce qui vous empêche de progresser. Les informations qu’elles délivrent vous donneront pouvoir et inspireration, elles proviennent des messagers célestes ainsi que de votre sur-moi.

L’Oracle Bleu
L’Oracle bleu a été élaboré d'après une légende, une symbolique de 73 lames représentant des fragments de vie. A son contact, vous entrez en douceur, dans un univers bleu qui vous emmène vers les rivages insoupçonnés de votre inconscient. Laissez-vous porter par les messages de l’Oracle bleu et affrontez votre avenir avec sérénité.

Oracle Lumière
L’Oracle Lumière a été créé par Patrick Jeau. D'une rare qualité artistique, avec ses jeux de formes et ses couleurs symboliques. Les 52 cartes sont classées en sept thèmes ou champs d’influence : cartes bénéfiques, négatives, neutres, cartes saisons, cartes famille, transformation, travail et plaisir. L’interprétation des tirages est facilitée par la simplicité des dessins, et des couleurs.

Tarot Persan de Madame Indira
Cet Oracle n’est pas un tarot il a été créé par Madame Indira en 1980. Les Contes des mille et une nuits ont inspiré la créatrice. Constitué de sultans, sultanes, palais, coffres débordants de trésors, ce jeu aux couleurs chatoyantes et au symbolisme simple et explicite est d’un abord facile dès l’instant qu’on apprend à le regarder.

Le Jeu de votre Destin
Ce Jeu a été créé par la voyante Esméralda Bernard et illustré par l’artiste Julian Van Bur en 2011. Le Jeu de votre destin est un jeu divinatoire à la portée de tous. Initiation à l’art de la divination, il vous permettra, à travers ses 54 cartes, de découvrir tous les aspects de la vie. Il vous guidera dans vos choix et répondra aux questions que vous vous posez grâce à la richesse de ses symboles. Chaque carte est une oeuvre d’art qui vous éclairera dans le domaine qui vous tient à cœur : sentimental, professionnel ou matériel. Le Jeu de votre destin offre des réponses précises et claires sur votre personnalité, le passé, le présent et le futur. Il vous aiguillera avec sagesse vers les différentes perspectives qui s’offrent à vous.

Le Jeu Divinatoire de Yaguel Didier
Le Jeu Divinatoire a été créé par la Médium Yaguel Didier et illustré par l’artiste Marina Karella en 1991. Une présentation du jeu vous donne les clés permettant de déchiffrer le message des cartes et de leurs combinaisons : amour, relations, travail, voyages, enfants … Le livre est accompagné d’un magnifique jeu de 27 cartes.

L’Oracle de l’Ultime Vérité
Cet Oracle a été créé par Jaap de Boer en 2016. Jaap de Boer s’intéresse à la tarologie, d’abord avec le “Tarot de Marseille” dont il ne se sert que des lames majeures, puis du “Indira” qui lui correspond mieux et qu’il travaille en parallèle. Pourtant, ces deux jeux ne lui conviennent pas, aussi crée-t-il le sien : “L’Oracle de l’Ultime Vérité“, composé de 43 cartes, synthèse des deux tarots qu’il illustre en s’inspirant du style des préraphaélites, tels que Dante Gabriel Rossetti, Burne Jones ou Alma-Tadema. Ce tarot est né d’influences victorienne, époque où des personnages comme Aleister Crowley, Sir Arthur Conan Doyle, Anna Kingsford ou encore le poète Yeats revendiquaient une autre approche des religions par l’ésotérisme et le spiritisme.

Evolution personnelle

Ces jeux permettent de mieux se connaître, de se révéler à soi-même, de mieux comprendre une situation, de s’élever spirituellement, de se réaliser… Ils sont, en général, très profonds et sont également utilisés en guidance.

Le Jeu du Phénix
Ce qu’en dit l’auteur Vincent Cespedes :
Le phénix existe en Chine, en Sibérie, en Occident, dans le monde arabe. Il a fallu 10 ans de travail sur les symboles pour construire le jeu. Les symboles doivent parler à tout le monde, c’est-à-dire qu’ils doivent être adaptés à toutes les cultures. Le jeu a été créé pour être transculturel. N’importe qui peut se l’approprier pour se poser les bonnes questions. Il peut être utilisé de multiples façons. En soi, il y a 3 façons globales de l’utiliser : type “jeu de Société” en famille ou entre amis, pour s’amuser et aussi pour se parler de choses dont on ne parlerait pas habituellement. Deuxième façon, comme un outil de réflexion et la troisième façon, comme structure philosophique, pour mettre en forme les pensées, pour les structurer. Chacun met le curseur où il le souhaite. Il est fondamentalement philosophique car il permet « d’accoucher de son âme » comme disait Socrate. C’est-à-dire « accoucher de son monde intérieur, de sa vérité ». Le jeu a plusieurs fonctions, mais avant tout c’est un jeu d’émancipation, c’est-à-dire qu’il doit libérer. C’est la possibilité de remettre en question sa vie d’une manière ludique. C’est un jeu qui répond à toutes les questions que l’on se pose. Chacun peut y mettre sa religiosité ou sa spiritualité propre. Il s’adapte à toutes les cultures et croyances.

L’Oracle d’Isis
L’Oracle d’Isis est un jeu d’évolution et guérison spirituelle a été créé par Alana Fairchild et illustré par Jimmy Manton. Il est édité depuis 2013 aux Editions Véga. Alana Fairchild se qualifie comme “une personne qui murmure à l’âme des autres, une prêtresse shamane, une alchimiste spirituelle”, une “guérisseuse”. Elle aide les gens à réveiller leur âme afin qu’il puisse vivre leur destinée en sublimant leur potentiel spirituel. Elle est l’auteur de plusieurs livres et oracles dont “L’Oracle de Kuan Yin” et “The Sacred Rebels Oracle“, “L’oracle de Marie, mère universelle“. Réveillez la Grande Prêtresse qui est en vous. La Grande Prêtresse qui sommeille en chacun de nous ouvre la voie de l’amour divin, du pouvoir suprême et de la sagesse. Elle nous initie sur le chemin de la maîtrise spirituelle, luttant contre les forces obscures pour triompher dans la lumière de l’Amour. Grâce à L’oracle d’Isis apprenez à appliquer chaque jour les enseignements d’Isis dans tous les domaines de votre vie. Accueillez cette magicienne et reconnectez-vous à vos talents de guérisseur, de guide et d’Initié de la Lumière.

Les Cartes de l’Homme Nouveau
Ces Cartes ont été créées par le psychothérapeute Jacques Lucas en 2010. Les hommes en quête de leur identité profonde cherchent des outils d’évolution. Ces Cartes invitent chacun au changement. L’union du masculin et du féminin intérieurs en est une des clés majeures. Le jeu montre le « Masculin » sous ses nombreuses facettes. En écho au jeu Féminitude, il pose des repères essentiels. Les Cartes de l’Homme Nouveau donnent un éclairage et des indications de travail personnel qui s’appuie sur une grille d’évolution. Jacques Lucas synthétise les influences de la psychothérapie, du symbolisme, des spiritualités orientales ( hindouisme, bouddhisme et surtout Tantra ), des ésotérismes occidentaux et moyen-orientaux ( franc-maçonnerie, alchimie, kabbale ) et du chamanisme. Ce tarot initiatique original et complet invite au « face à face » avec soi-même. C’est un magnifique outil pour ouvrir sa conscience et stimuler une démarche d’introspection, de développement personnel ou spirituel. Hommes en quête de vous-mêmes, qui tentez d’épanouir votre masculinité en améliorant votre relation aux femmes et au monde féminin, ce jeu vous est adressé.

Les cartes oracles « La sagesse du Fou »
Ces cartes oracles ont été créées par Sonia Choquette en 2014. Les cartes oracles « La sagesse du Fou » ont été conçues pour accélérer votre développement personnel et votre croissance spirituelle. Le «Fou» est l’archétype universel de notre Moi témoin, la voix divine éternellement objective qui réside en chacun de nous. Il observe notre vie et la commente tandis que nous naviguons au cœur de l’expérience humaine, nous faisant remarquer ce dont nous refusons parfois de prendre conscience. Il nous aide à reconnaître la folie de vivre selon les limites de l’ego alors que nous sommes destinés à vivre comme des êtres créatifs sacrés et divins. Vous pouvez consulter la sagesse du Fou sur tout sujet et à tout moment. Utilisez ces cartes oracles pour atteindre un développement personnel, acquérir une connaissance approfondie des choses et la clarté dans toute situation, relation, décision, interaction ou question qui vous concerne. Le guide d’accompagnement vous aidera à interpréter la signification des cartes et à éveiller votre intuition. Consultez la sagesse du Fou au quotidien et celui-ci mettra en lumière tous les angles morts et les zones d’ombre qui vous empêchent d’exprimer votre vérité la plus profonde. Chacun des prototypes du Fou vous tracera la voie vers une vie plus authentique.

Jeux de guidance

Ces jeux sont, pour la plupart, simples à utiliser pour les débutants. Ils permettent d’avoir des clés, des signes pour nous aider à comprendre une situation et nous orienter, nous guider vers les meilleurs choix. Ils sont plus ou moins profonds selon les jeux et permettent pour certains un travail de développement personnel.

Oracle des Sirènes
Ce jeu a été créé par Lucy Cavendish et illustré par Selina Fenechen 2015.Ces cartes sont des messages de guérison, d’amour et d’affection. De tout temps, les sirènes ont fait office de messagères voluptueuses entre le monde des océans et le monde des humains. Elles vous enseignent comment cicatriser vos blessures affectives, vous aimer davantage, vivre avec authenticité, vous fier à votre créativité et trouver le but de votre vie. Quand vous entrez en contact avec les sirènes, vous puisez dans l’immense réservoir du féminin sacré, et vous rehaussez votre capacité à éprouver à la fois l’extase sensuelle et l’amour. Connectés à leur pouvoir de guérison des émotions et de la psyché, vous trouverez les réponses que vous cherchez pour vous-mêmes et vos proches.

Oracle des Dragons Protecteurs
Créé par Lucy Cavendish et illustré par plusieurs artistes en 2014. Lorsque la peur et les fausses croyances ont séparé le temps et les dimensions, nous avons été arrachés à nos parents les plus forts et les plus protecteurs… les Dragons. Cet oracle est un portail dimensionnel qui leur permet de revenir dans notre monde et de délivrer de puissants messages d’amour, de guérison et de protection. Vous ferez connaissance avec leur royaume et leur enseignement. En entrant en contact avec les Dragons, vous pourrez retrouver une part de vous-même et profiter pleinement de la vie sur cette magnifique planète. Ils vous aideront à redécouvrir une sagesse profondément enfouie en vous, et la certitude que tous les êtres vivants ne forment qu’un.

Oracle Magie de la Terre
Cet Oracle a été créé par Steven D. Farmer en 2013. Véritable hymne à la Terre, ce magnifique oracle nous rappelle que nous sommes tous profondément liés à notre Terre Mère et à ses éléments, animaux, fleurs, arbres, pluie, vent, montagne, océan…, à la fois physiquement et spirituellement. Chacune des 48 cartes oracle s’accordera à votre voix intérieure pour vous offrir des réponses et des conseils adaptés à vos besoins. Vous pourrez ainsi méditer sur les illustrations et les thèmes proposés, mais aussi sur le message communiqué pour développer votre intuition et entrer en communion avec tous les esprits de la Terre.

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Vous l'aurez compris, à la lecture de ces quelques versets de l'ancien testament ( qui raconte l'histoire des Juifs, et donne les préceptes qu'ils doivent respecter pour être en accord avec Dieu ) si la Divination était omniprésente dans les moeurs et coutumes des peuples antiques, elle était sévèrement condamnée par la religion Hébraïque, et afin de vous situer dans le temps je me permets de faire un petit rappel concernant les auteurs et les dates de création de ces livres qui ont été cité plus haut :

Livre	Auteur	Lieu	Date
Genése	Moïse	écrivit ce livre dans le désert de Moab	composition achevée en 1513 avant JC
Job	Moïse	écrivit ce livre dans le désert de Moab	composition achevée en 1473 avant JC
1Samuel	Samuel Gad et Nathan	écrivirent ce livre en Israël	composition achevée en 1077 avant JC
Esaie	Esaie	écrivit ce livre à Jérusalem	composition achevée en 732 avant JC
Michée	Michée	écrivit ce livre en Judée	composition achevée en 717 avant JC
Ézéchiel	Ézéchiel	écrivit ce livre à Babylone	composition achevée en 591 avant JC
Jérémie	Jérémie	écrivit ce livre en Judée et en Egypte	composition achevée en 580 avant JC
Daniel	Daniel	écrivit ce livre à Babylone	composition achevée en 536 avant JC
Zacharie	Zacharie	écrivit ce livre à Jérusalem	composition achevée en 518 avant JC

Ainsi, si chez les Hébreux, la divination était interdite par leur Dieu, certains néanmoins, désobéisants aux prêtres du Temple de Jérusalem, ne se génaient pas pour se livrer à la Divination, ce qui créait d'incessantes querelles entre les bons et mauvais pratiquant de la religion Juive dans les 12 tribus d'Israël ( avant 931 avant JC ) puis entre les deux royaumes d'Israël et de Judah ( après 931 avant JC ) !

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